Histoire

Sous la plume de Christian Jacquod, fils du fondateur du club, l'histoire du demi-siècle du FC Bramois est retracée minutieusement. Merci pour ce travail formidable.

1. Fondation du CLUB

C’est le 26 juin 1953 que 26 jeunes et moins jeunes gens se réunissent pour fonder le club de football de Bramois.

Depuis longtemps déjà, la jeunesse du village désirait posséder un tel club, mais il ne s’était jamais trouvé personne pour faire passer ce désir dans la réalité. Ce rêve se réalisa enfin après un long mûrissement et de nombreuses difficultés patiemment surmontées, en février 1953 au point de vue purement administratif.

Procès-verbal de l’assemblée constitutive. Bramois, le 26 juin 1953.

Les jeunes gens qui désirent fonder un club de football à Bramois ont été invités par criées publiques à prendre part à notre assemblée.

Des contacts d’homme à homme ont d’ailleurs déjà été pris lors d’une assemblée d’information qui s’est tenue au même local le 15 juin écoulé. M. René Jacquod, désigné comme président prévu à cette assemblée consultative, dirige les débats qui se déroulent suivant l’ordre du jour suivant.

Adoption des statuts.

Le comité provisoire, se basant sur des statuts types remis par M. René Favre, président cantonal, a préparé un projet de statuts pour le club, dont un exemplaire est remis à chaque participant à l’assemblée.

Ces statuts sont lus, article par article, par le secrétaire, M. Daniel Panchard, et commentés par le président de l’assemblée. Ils sont acceptés tels que présentés à l’unanimité des voix.

Adhésions au club

Comme il n’y a pas encore de bulletin d’adhésion, la demande d’entrée au club se fait par signature collective sur la septième page annexée à un exemplaire des statuts.

Ces adhérents au nombre de vingt-cinq, ainsi que les personnes qui donneront leur adhésion dans le courant du mois de juillet, seront considérés comme membres fondateurs du club. Il est cependant précisé qu’une adhésion individuelle sera signée par chaque membre,

Au surplus, les jeunes gens non encore majeurs feront contresigner leur adhésion par leurs père ou mère ou par le représentant légal. Ces adhésions seront classées par le secrétaire qui établira un registre par classification telle que prévue à l’article 4 des statuts.

Nominations statutaires

  1. Comité : à l’unanimité, le comité sera composé des personnes suivantes : René Jacquod, René Praz, Daniel Panchard, Armand Fellay, Albert Frass, Henri Bocherens, Hermann Biner.

  2. Président : M. René Jacquod est appelé au poste de président. Au surplus, le comité, selon les statuts, se constituera lui-même.

  3. Vérificateurs des comptes : sont désignés pour ces fonctions : MM. Paul Biner et Eugène Mayor.

Fixation de la finance d’entrée et de la cotisation annuelle

Il est d’abord décidé que l’année administrative va du 1er juillet au 30 juin. La première année administrative va du 1er juillet 1953 au 30 juin 1954.

  1. Finance d’entrée est fixée à 5 fr. payable par tous les membres, juniors y compris.

  2. La cotisation annuelle est arrêtée à 6 fr. pour le premier exercice administratif.

Décision d’emprunt

La fourniture du terrain et son aménagement ont pour l’instant été supportées par la commune. Mais il y a d’autres dépenses immédiates évaluées à un millier de francs environ, que le club devra couvrir.

Comme le club ne possède aucun fonds pour l’instant, l’assemblée, sur proposition du comité, décide d’ouvrir un compte-courant de fr. 1'000.- auprès de la Caisse Raiffeisen à Bramois. Pour garantir cet emprunt, les membres du comité signeront tous comme cautions solidaires. Le président fera les démarches utiles pour l’ouverture de ce compte.

Equipement des juniors (recte des joueurs)

Cette question fait l’objet d’une longue discussion. Finalement les décisions suivantes sont prises à ce sujet :

  1. Comme réserve pour l’équipe qui participera aux matches, le club achètera aux magasins Gonset à Sion, 14 chemises, 14 bas. Cet équipement ne pourra pas être utilisé pour les entraînements, mais uniquement pour les matches. Un règlement sera établi pour l’utilisation de cet équipement.

  2. Les cuissettes, les souliers, les jambières sont achetés par chaque membre à ses frais.
    Pour les souliers, il est recommandé d’acheter des souliers à crampons, ce qui permet d’utiliser des crampons de grandeur différente suivant l’état du terrain.

  3. Equipement personnel : il est aussi recommandé à chaque joueur qui en a les moyens de se fournir un équipement personnel complet.

  4. Achat de l’équipement : si certains joueurs adultes peuvent se payer facilement leur équipement, il n’en est pas de même pour les juniors. Afin d’aider ces derniers, il est décidé d’ouvrir une cagnotte qui sera tenue par Armand Fellay et où les joueurs pourront verser des acomptes pour l’équipement, franc par franc jusqu’au moment où ils disposeront du montant nécessaire pour l’achat de leurs souliers et jambières.

  5. Pour la couleur de la chemise, des jambières et des cuissettes officielles : le comité prendra contact avec l’AC et les commandera aux magasins Gonset qui sera le fournisseur attitré du club. L’équipement ne pourra pas être acheté ailleurs, afin de sauvegarder l’uniformité stricte, ce qui rehausse l’allure des joueurs.

Divers

  1. Sur proposition du président, l’assemblée décide d’adresser une lettre au Conseil communal pour lui annoncer la fondation de notre club et pour le remercier bien chaleureusement d’avoir mis à notre disposition le terrain aménagé. Le comité prendra contact avec l’autorité pour régler la question de la jouissance du terrain.

  2. Les démarches utiles seront faites pour l’adhésion de notre club à l’ASFA et à l’ACVF.

L’ordre du jour étant épuisé, le président remercie les participants pour le bon esprit et le bon travail qui s’est fait et l’assemblée est levée après que les assistants aient chanté en chœur « Quel est ce pays merveilleux ».

Le secrétaire : Le président :
Panchard D. R. Jacquod

2. Terrains de jeu

Un des soucis dominant des initiateurs du FC Bramois fut de trouver l’endroit où pourrait se construire le terrain de jeu. Bien avant la fondation du club, des démarches furent entreprises dans ce sens par des jeunes auprès des administrations communale et bourgeoisiale de Bramois. Si l’on fait mention ici de la bourgeoisie, c’est parce qu’à un moment donné – vers les années 1920/25 déjà – quelques jeunes amoureux du ballon rond avaient pris l’habitude de se rencontrer au centre du Bois de la Borgne pour s’adonner à leur jeu préféré. Avant l’installation de la gravière dans ce bois, il y avait à cet endroit une belle clairière. C’est ce cadre idyllique que les jeunes désiraient aménager en place de jeu. Pour cela, il fallait abattre quelques pins. Une demande en ce sens fut présentée au président de la Bourgeoisie, M. Eugène Ambord ; mais elle ne fut pas agréée car on ne comprenait pas du tout que l’on puisse sacrifier quelques « dailles » pour permettre à des jeunes de s’amuser. Antoine Pedroletti, Paul Morath et leurs compagnons durent ainsi porter leur regard sur d’autres lieux.

Bien des années plus tard, ces jeunes s’adressèrent à la municipalité. Ils avaient découvert au lieu dit Place des Porcs, un terrain vaque, propriété de la commune, terrain traversé par un étroit chemin surélevé et bordé de marécages. Il y avait là des « gouilles » où l’on venait tremper le chanvre (rotissage ??) avant de le broyer pour en dégager la fibre textile.

On pensait démonter le petit chemin et utiliser le matériel ainsi récupéré pour remplir les « gouilles » et niveler le terrain. Une demande fut donc adressée au conseil communal pour obtenir l’autorisation d’aménager les lieux aux frais des intéressés. Une fois accordée l’autorisation requise, les jeunes se mirent immédiatement à l’ouvrage. Pendant quelques soirées, on entendit le vacarme des pics, des pelles, des brouettes bruyantes. L’enthousiasme y était ; mais l’on se rendit bientôt compte que les moyens dont on disposait n’étaient pas à la hauteur de la tâche à accomplir.

Devant les résultats plutôt négatifs de l’entreprise, on baissa les bras. Et l’échancrure effectuée dans le chemin traversant les marécages demeura quelque temps. Le procès-verbal de l’assemblée constitutive de juin 1953 nous renseigne sur la suite donnée à cette juvénile tentative, en parlant des contacts à prendre avec l’autorité communale pour régler la question de la jouissance du terrain. Le recours à la commune démontra que les trax et bulldozers étaient vraiment plus efficaces que les pics et les pelles !

Par la suite, le comité du club eut cependant quelques soucis pour compléter le travail accompli par la commune. En séance du 26 mars 1955, il constata des dépenses dépassant 400 fr. pour transport de terre, roulage et cylindrage du terrain. Et ces dépenses, effectuées pour l’achat et la pose des buts par exemple, ne purent bénéficier de subsides, parce que la convention relative à la jouissance du terrain n’avait pas été signée par la commune ; ce n’est que 10 ans plus tard, grâce à l’action efficace d’Armand Fellay, caissier du club et conseiller communal, que cette convention, conditionnant les subsides de l’ACVF, fut enfin signée le 30 août 1963).

Le terrain, sommairement aménagé – sans vestiaires – fut modestement inauguré le 7 août 1955, après contrôle par l’inspecteur de l’ASFA qui mentionna dans son rapport « Il faut féliciter les dirigeants qui n’ont pas craint d’aménager un emplacement inculte pour pouvoir doter le village de Bramois d’un terrain de jeu ».

Ce premier terrain officiel de la Place des Porcs (on préférait évidemment parler de la place des sports) a rempli son rôle et a été utilisé et même surutilisé.

En 1972, une assemblée générale extraordinaire fut convoquée pour discuter notamment de la réfection du terrain décidée par le comité. Selon les devis, le coût de la rénovation était estimé à 30'000 fr. (pelouse : 18'000 fr. ; éclairage : 6'000 fr.; vestiaires et entourage : 6'000 fr.), la commune de Sion promettant un subside de 25'000 fr.. Un comité de rénovation fut constitué, composé de Michel Praz, Tony Walpen, Henri Willy, Julien Gay-Crosier, Jean-Claude Ruff, Michel Bitschnau (secrétaire et responsable de la commission) et Armand Mayor. Chaque membre du club devait effectuer 20 heures de travail ou les payer à raison de 7 fr. l’heure. Par la suite – en 1974 – le comité fut autorisé à effectuer un emprunt de 50'000 fr. auprès de la Caisse Raiffeisen (finalement conclu avec la BCV) pour financer les travaux, emprunt garanti par le cautionnement des membres du comité et la municipalité de Sion. L’inauguration eut lieu en 1975 et elle permit au caissier de boucler les comptes 1975/76 par un bénéfice.

En 1979, le président informe l’assemblée générale que la municipalité de Sion envisage l’amenée de l’eau au terrain durant toute l’année et l’aménagement de toilettes. Ces travaux de rénovation étaient terminés en 1980. Jusqu’alors, l’eau provenait du Consortage d’irrigation du vignoble de Bramois et était donc « coupée » dès la fin des arrosages. Quant aux toilettes, les anciens se souviennent que l’on creusait des « latrines de campagne » pour le tournoi de l’Ascension. Le reste du temps, à la guerre comme à la guerre …

Le développement du club qui comptait, en plus des actifs et des vétérans, une dizaine d’équipes de juniors), nécessitait une nouvelle place de jeu.

La commune de Sion démontra que son souci de la jeunesse n’était pas que théorique. Ses services étudiaient le projet de nouveau stade qui fut adopté. Réalisé de 1984 à 1987 (des recours ont retardé les travaux …), il comprend trois terrains de jeu avec éclairage, un de 66 m. x 100 m. et deux de 64 m. x 100 m. Le coût de construction, y compris les abris de protection civile au sous-sol, s’est élevé à plus de 4 millions de francs ! La commune de Sion doit être remerciée pour cette réalisation exemplaire mise au service de la jeunesse sédunoise.

3. Les travailleurs de l'ombre

Un club de football, ce n’est pas seulement des joueurs, des entraîneurs, des arbitres et des dirigeants. Il y a aussi la multitude de gens dévoués qui, par solidarité, par passion, par amour du club, par besoin et souci de servir et d’être utile, permettent à la société de remplir toutes les tâches inhérentes à sa bonne marche. Ces « travailleurs de l’ombre » méritent une mention spéciale, car ils sont rarement sur les photos et cités dans les exploits du FC.

Et n’oublions pas les arbitres, sans qui le football ne pourrait se jouer…

Les lotos ont toujours contribué dans une large mesure à la bonne marche financière du club.

4. Quelques anécdotes et évènements

Lors de la création du club, il fut décidé l’achat de 14 chemises et 14 bas. Les joueurs devaient acheter eux-mêmes et à leurs frais les cuissettes.

Si la cotisation annuelle était de 6 fr. au départ, cela correspondait en fait à 50 centimes par mois.

Les couleurs du premier équipement du FC Bramois : maillot jaune, cuissettes noires et bas jaunes. Il « copiait » ainsi les Young Boys de Berne, club phare de l’époque en Suisse qui jouait sous ces couleurs.

Après les matchs, les joueurs devaient apporter leurs chemises, lavées et repassées, chez René Praz, boulanger du village, lequel était chargé de les apporter en bon état le jour du match (à noter que les maillots ne portaient pas de numéro à l’époque).

René Filliez fut désigné, en 1953, responsable du ballon ... Le club ne disposait en effet alors que d’un ballon !

Tout au début, Léon Grand prenait en charge la pharmacie et assurait le service sanitaire des joueurs. Par la suite, ce fut Oswald Reynard qui fut « désigné infirmier et responsable de la trousse ».

Le premier loto du FC Bramois eut lieu de 15 novembre 1953. Il rapporta le montant de 480 fr., ce qui à l’époque était fort appréciable ; le secrétaire parle en effet de « somme assez rondelette » ! « A signaler le joli geste des joueurs qui mirent à la disposition du loto leurs paquets de café que leur avait gracieusement offerts la Maison Duc lors de la rencontre qui opposa son équipe à celle de Bramois » (extrait du pv de l’assemblée du 26.10.1953).

En 1953, l’entraînement avait lieu le dimanche matin, de 8 heures à 9 heures 30. On insistait pour qu’il se termine obligatoirement à cette dernière heure, « pour ne pas faire obstacle à l’office du dimanche et pour respecter l’ordre ».

Lors de l’inauguration du terrain, le 7 août 1955, Bernard Micheloud avait « la responsabilité de conduire l’eau jusqu’au terrain ; cette eau permettra de tenir quelques bouteilles au frais et les joueurs pourront éventuellement s’y laver » (selon pv de la séance du comité).

Lors de l’assemblée générale du 20 septembre 1955, François Filliez, membre supporter, offrit un bon verre de vin à tous les participants.

En 1956, il fut décidé de marquer le terrain à la chaux (auparavant, les lignes étaient tracées à la sciure…). Roland Mutter fournissait le tracteur pour aller chercher la chaux à Granges et Bernard Micheloud offrait sa guérite de Corban pour le dépôt de la réserve.

C’est en séance du 9 mars 1957 que le comité décida de charger Roland Biner de l’entretien et du contrôle des équipements. C’était là le début d’un long bail familial !

Pour la saison 1956/57, Nestor Gaudin, qui fonctionnait comme « encaisseur lors des matchs », annonça un bénéfice de 154 fr., après paiement des arbitres, des déplacements, etc.. Il lui fut remis la somme de 9 fr. 50 en reconnaissance des « loyaux services rendus » …

En assemblée générale du 26 juillet 1957, le président déplorait la mentalité de certains membres, notant la disparition de 7 paires de bas, de 4 chemises et de nombreux ballons. Et en assemblée du 1 avril 1959, le président lança un appel aux joueurs, les priant de « faire l’impossible pour retrouver les équipements égarés et les rendre au FC ».

Pour le championnat 1960/61, « le club est d’accord d’engager un entraîneur dont les honoraires ne dépassent pas 500 francs ».

La fin du procès-verbal de l’assemblée générale du 8 juillet 1960 mérite d’être citée : « Avant de clore l’assemblée, le président engage une violente diatribe contre les voyous qui ont saccagé le toit des vestiaires. Les paroles se font menaçantes, et il use de propos très violents contre les coupables, il va jusqu’à proposer de leur botter les fesses. Malheureusement les coupables restent inconnus, et ces menaces ne furent qu’un peu de fumée dans l’air. Finalement le président réussit à se calmer et leva la séance à 22 h. 13 ».

En 1963, un sinistre détruisit les vestiaires du club.

Pour la saison 1963/64, 30 actifs et 17 juniors furent qualifiés comme joueurs du club.

C’est en assemblée générale du 22 juillet 1964 que la création d’une équipe de vétérans fut admise comme « sous-section ».

En assemblée générale du 15 juin 1972, Hubert Bürcher proposa comme président Henri Dubuis parce qu’en cas de défaite ou de victoire la fanfare pourrait accueillir les joueurs. Mais Riquet, président de la Laurentia, déclina l’offre car il était déjà fort occupé.

Lors de l’assemblée de 1974, le président adressa les « félicitations d’usage » à la première équipe qui était arrivée première de son groupe et « de ce fait invitée par l’AVFA à quelques ballades dominicales du côté de Chalais et Viège ». Allusion à l’indiscipline qui régna lors des finales de promotion en 3ème ligue …

En 1975, il « mit en exergue le peu de combativité des membres de la première équipe, à part lors de la partie amicale contre Waiberg où la raclette qui suivait faisait office de carotte… »

Pour la saison 1978/79, le club inscrivit une équipe junior dont les joueurs étaient pensionnaires de l’Institut Ste Agnès et les responsables J. Emery et J.J. Zufferey. Cette « collaboration » fut fructueuse et bénéfique tant pour l’Institut que pour le FC Bramois.

C’est en 1979 que le club conquit son premier titre de champion valaisan. Ce furent les juniors D qui le rapportèrent après un match mémorable à Riddes contre le FC Conthey (victoire 4-1).

Lors de la saison 1978/9, la première équipe obtint 7 points en 14 matchs au premier tour et était reléguée. Mais au second tour, elle réalisa 14 points en 7 matchs, avant de s’incliner lors de sa dernière rencontre. La venue d’un buteur patenté – Jean-Marc Mottier, joueur et coéquipier exemplaire – ne fut pas étrangère à ce sauvetage …

A la fin des années 70, un concours de ski était organisé sur les hauts de Thyon. Les organisateurs bénévoles en étaient Michel Rudaz, Jean-Claude Rey, André Duc et leurs dévouées épouses.

Lors de l’assemblée générale du 20 juin 1980, le secrétaire a relaté ainsi un propos de Louis Maurer, conseiller communal, ministre des sports de la ville de Sion : « Il excuse le président Carruzzo, absent, et nous transmet son vœu de voir disparaître ce monument historique (il veut parler de la carcasse de la cantine du tournoi de l’Ascension Ndlr) qui orne le terrain des Peupliers ». Qui se souvient encore de cette antiquité ? Elle n’était peut-être pas belle à voir, mais elle rendait bien service lors du tournoi, même si, lorsqu’il pleuvait, elle avait tendance à inonder les tables …

En 1982, le secrétaire fait mention dans son procès-verbal de l’assemblée générale du caissier, « l’inusable Maxime Vuadens » … L’année suivante, il parle du « populaire caissier », en 1984 de « la fourmi du FC ». Vraiment, notre ami regretté Maxime était un personnage du club.

En 1985, vainqueurs d’un tournoi organisé par la Caisse d’Epargne du Valais, les juniors E furent invités à assister au match international Suisse-Irlande à Berne. Merveilleux souvenir pour bien d’entre eux.

En assemblée générale du 19 juin 1986, Henri Dubuis démissionna de sa fonction de vérificateur des comptes « malgré la pression populaire » selon le pv de cette assemblée.

A l’assemblée générale du 5 juin 1991, le président affirme « qu’il n’a pas l’impression d’avoir rajeuni durant cette saison. Jamais, durant les cinq années passées à la t^te du club il n’a traversé de telles périodes de doute. Mais, heureusement, tout, ou presque, est bien qui finit bien ». Le premier tour, tant de la première que de la deuxième équipe d’actifs, fut en effet quasi catastrophique. Ce n’est qu’au printemps que ces équipes se reprirent pour effacer un début de championnat plus que décevant.

Lors de la saison 1991/92, Benoît Bétrisey obtint le titre envié de meilleur joueur de 2ème ligue valaisanne (classement du Nouvelliste). Tout le monde se souvient de ce joueur exemplaire qui a beaucoup apporté au FC Bramois.

En 1994, à l’occasion de ses 40 ans, le club procéda à la couverture intégrale et à la fermeture de la cantine. La commune « n’ayant pas les moyens de financer ce projet » elle alloua tout de même 4'000 fr. au club pour son anniversaire, demandant que cela soit mentionné au procès-verbal de l’assemblée générale. Ce que fit le secrétaire. On peut en tout cas relever l’effort apprécié de la municipalité qui s’occupe en totalité de l’entretien et des frais d’éclairage des terrains de jeu. C’est un geste bienvenu, marquant son intérêt pour les loisirs de la jeunesse sédunoise.